Genève secouée par une nuit de chaos : les protestations du 2 octobre 2025
Dans la soirée du 2 octobre, le centre de Genève s’est transformé en épicentre du chaos. Des milliers de sympathisants du mouvement « Free Palestine » sont descendus dans les rues après l’interception d’une flottille humanitaire à destination de Gaza.
Une ville paralysée
En quelques minutes, les manifestants ont bloqué les principales artères de transport : les trams se sont arrêtés, les automobilistes se sont retrouvés piégés dans d’immenses embouteillages. Selon des témoins, le système de transport était pratiquement paralysé.
Aux arrêts de bus et de tram, les abris ont été détruits, les bancs renversés, les panneaux publicitaires arrachés. Les vitrines des commerces du centre-ville ont volé en éclats, et les façades d’immeubles historiques portent désormais des marques de coups et de fissures.
Une atmosphère de destruction
D’après les habitants, la manifestation a rapidement dégénéré en saccage : certains protestataires lançaient des projectiles sur les vitrines et utilisaient des objets de fortune pour détruire les infrastructures urbaines. Partout, on entendait le fracas du verre brisé et l’odeur de fumée flottait dans l’air.
— « J’ai pris des photos il y a à peine vingt minutes : les arrêts sont détruits, les vitrines éventrées, les rues couvertes d’éclats. Je n’ai jamais vu Genève dans un tel état », raconte un témoin.
Le rôle de la police
Ce qui inquiète le plus les habitants, c’est la réaction des autorités. La police genevoise s’est limitée à observer les événements. Selon plusieurs témoins, les forces de l’ordre ne sont pas intervenues durant les premières heures, laissant la foule détruire les infrastructures sans entrave.
De nombreux citoyens expriment leur indignation : « La ville a été livrée au chaos, et la police n’a fait que regarder », affirment des témoins.
Et maintenant ?
Au matin du 3 octobre, Genève s’apprête à dresser un lourd bilan : arrêts de transport détruits, façades abîmées, dizaines de vitrines fracassées. Les habitants exigent des autorités des explications — pourquoi la ville est-elle restée sans défense face à une foule aussi agressive ?